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Bien vieillir : vieillissement normal vs vieillissement pathologique

  • roxanejacques0
  • 16 mars
  • 3 min de lecture

 Vieillir est une étape naturelle de la vie, une période où l’on peut prendre le temps de savourer chaque instant, de se reconnecter à soi-même et aux autres. À mesure que les années passent, nous accumulons non seulement des souvenirs, mais aussi une sagesse précieuse, fruit de toutes les expériences vécues. Si vieillir peut parfois sembler un défi, il s'agit aussi d'une opportunité unique de cultiver le bien-être, de découvrir de nouvelles passions et de continuer à tisser des liens significatifs.

En vieillissant, le corps et l’esprit subissent des changements naturels, mais saviez-vous qu’il existe des moyens de maintenir et même de renforcer certaines de nos capacités mentales ? C’est là qu’intervient la notion de réserve cognitive.

La réserve cognitive fait référence à la capacité du cerveau à faire face aux effets du vieillissement et à diverses maladies neuro-évolutives. En d'autres termes, c'est une sorte de "coussin" qui nous aide à continuer à bien fonctionner malgré les défis de l'âge. Cette réserve n'est pas fixe ; elle se développe tout au long de la vie, en particulier grâce à des activités qui stimulent l’esprit, comme la lecture, les jeux de réflexion, les interactions sociales et l'apprentissage de nouvelles compétences.

 


Il existe différentes sortes de vieillissement :

1.    Vieillissement cognitif optimal : Les personnes âgées ont des performances mentales égales ou même supérieures à celles des jeunes. Elles n'ont aucune plainte sur leur mémoire ou leur esprit.

2.    Vieillissement cognitif réussi : Les performances mentales sont normales pour leur âge. Elles s’adaptent bien aux changements liés à l’âge, avec peu ou pas de plaintes.

3.    Vieillissement cognitif normal : Ce terme peut être ambigu. Il peut désigner un vieillissement sans maladie ou le vieillissement typique de la plupart des gens. Il est souvent associé à des plaintes bénignes sur la mémoire.

4.    Vieillissement à risques : Les personnes présentent des déficits cognitifs légers, plus importants que chez les personnes normales, mais pas assez graves pour être considérés comme une démence. Ces personnes sont à risque de développer une démence, avec un risque plus élevé que la moyenne.

5.    Vieillissement pathologique : Cela inclut les démences ou troubles neurocognitifs majeurs, où les fonctions mentales sont gravement atteintes.


Dans un vieillissement cognitif normal, il est courant de remarquer certains changements des capacités cognitives. Ceci impacte différents fonctionnements comme :

Les fonctions exécutives, qui nous aident à résoudre des problèmes quotidiens, deviennent plus fragiles avec l'âge. Cela signifie que certaines tâches peuvent devenir un peu plus difficiles. Par exemple : il devient plus difficile de passer rapidement d'une idée à une autre. Ou encore, il est plus compliqué de contrôler certaines impulsions, comme se retenir de dire quelque chose.

La mémoire de travail, qui nous aide à retenir et à manipuler des informations pendant un court instant, peut aussi être affectée : la capacité à garder temporairement des informations diminue.

Les capacités attentionnelles, essentielles pour rester concentré, subissent également des modifications. Par exemple il peut être plus difficile de rester concentré longtemps, ou encore il devient plus difficile de faire attention à plusieurs choses en même temps.

A savoir également que la capacité à se concentrer sur une tâche complexe ou nouvelle diminue vers 50 ans, et pour les tâches simples ou automatiques, cette diminution se remarque entre 60 et 75 ans.

La mémoire est également impactée. La mémoire, qui nous aide à nous souvenir des événements passés, peut montrer des signes de diminution dès 30-50 ans. Nous sommes aussi plus sensibles aux distractions, mais les capacités de stockage et de reconnaissance restent globalement bonnes. Cependant, chez les personnes de plus de 70 ans, il est fréquent d'oublier plus souvent.

Pour autant, la mémoire, qui stocke les connaissances générales, reste généralement préservée, mais il peut être plus difficile d'accéder à certaines informations. Il en est de même pour la mémoire qui guide à faire des gestes automatiques (comme faire du vélo).

Il est également possible de rencontrer des difficultés dans certaines activités qui nécessitent une planification ou une coordination précise, comme trouver le bon mot, organiser des gestes complexes, ou manipuler des objets en trois dimensions.

En résumé :


 

En conclusion, bien que ces changements soient normaux, il est important de rester actif mentalement et physiquement pour maintenir le plus longtemps possible les capacités cognitives.


Rédigé par Roxane JACQUES

 
 
 

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